Voici les mésaventures d’un vampire un brin idiot et de son ami qui tente de le supporter, malgré ses nombreuses bévues. Elles ont été écrites à quatre mains (mention de l’auteur entre parenthèses).
106 – Un peu de politesse !!! (Denis Blaizot)
— Dis Georges, t’es bien gentil avec tes histoires de politesse, mais….
— Tu vas pas me dire que c’est la politesse qui t’a valu un coquard pareil ?
— Si ! Et deux dents cassées… Et tu ne me demandes pas comment c’est arrivé ?
— Raconte !
— Hier, à la télé, ils ont diffusé un reportage sur une tribu dont les chasseurs, avant de tuer une proie, lui expliquent pourquoi ils doivent la tuer et de leur pardonner. Alors j’ai repensé à ce que tu m’avais expliqué sur l’importance de la politesse.
— Et tu l’as fait avec une de tes victimes.
— Ben ouais !
— T’es vraiment con !
107- Ils murmuraient dans la nuit (Denis Blaizot)
108 – Zombie kidikié (Denis Blaizot)
— Dis Georges, si j’ai bien compris, on est apparenté aux zombies.
— Qu’est-ce que tu me chantes ?
— Si ! On est mort-vivant. Les zombies sont mort-vivants.
— C’est vrai !
— On mord nos victimes. Ils mordent leur victimes.
— Très juste !
— J’ai donc raison. Nous sommes des zombies.
— Et que fais-tu de leurs autres caractéristiques ? Par exemple, ils se déplacent très lentement.
— Ah ! Laisse-moi réfléchir.
— Tu as un autre point commun avec les zombies : ils pensent lentement, voire pas du tout.
— Ahhh ! J’savais bien qu’j’avais raison !
— T’es vraiment con !
109- Yoga attitude (Lydie Blaizot)
— Dis Georges, tu voudrais pas venir m’aider ?
— Parle plus fort, je t’entends à peine.
— Je peux pas… je suis coincé.
— Coincé ? Qu’est-ce que t’as encore fabriqué ?
— Ben, j’me suis mis au yoga…
— Excellente idée, ça va peut-être te calmer. Et tu as trouvé le moyen de faire un mouvement à la con ?
— Pas exactement… je voulais faire ça dans un endroit calme, tu vois.
— Je crains le pire. Vas-y, dis-moi où tu es.
— Dans mon cercueil. Alors, tu viens me sortir de là ?
— T’es vraiment con !
110- Moi c’est moi (Denis Blaizot)
— Dis Georges, tu viens au ciné avec moi ?
— Ah ! Désolé. C’est la Saint-Valentin. J’suis invité au resto.
— Oh ? Sans blague ? Par qui ?
— Magalie ! Elle m’a invité ce matin.
— Ben ! J’l’ai invitée la semaine dernière. Elle a refusé.
— Faut croire qu’elle préfère dîner avec moi… Qu’elle fait une différence.
—Quelle différence ? On est comme deux frères, non ? C’est quoi la différence entre toi et moi ?
— Ben euh… Toi, c’est toi. Et… Moi, c’est moi.
— T’es vraiment con !
Ce « con de vampire » m’a mise de bonne humeur ce matin. Très original !