Que l’on soit pour ou contre les livres au format numérique, il faut bien se rendre à l’évidence : le passage à cette offre est quasi incontournable pour la survie des « petits » éditeurs. Le nombre de personnes attirées par les ebooks ne cesse de croître et elles représentent un lectorat qui ne peut être ignoré.
Les deux raisons les plus souvent invoquées sont les suivantes :
1- L’aspect pratique : transporter avec soi plusieurs livres sans en subir le poids et l’encombrement représente en effet un avantage indéniable. Les gens passent beaucoup de temps dans les transports en commun, où ils lisent donc volontiers.
2- Le prix : nombre d’éditeurs font un effort de ce côté-là et, à une époque où l’on se serre la ceinture, il est bien agréable de pouvoir réaliser des économies. À titre d’exemple, mon roman de science fiction « Le Facteur 119« , chez Voy’el, est à 23 euros pour le papier et 6,99 euros pour l’epub. Je conçois donc fort bien que le second ait la préférence de ceux qui ont des finances limitées ou, aussi, des bibliovores qui apprécieront de pouvoir acheter plusieurs romans pour le prix d’un.
C’est pour cela qu’un autre de mes éditeurs, Le Petit Caveau, vient d’entamer son passage au numérique. Les romans et recueils de nouvelles seront disponibles en ebook, au fur et à mesure, attirant ainsi un nouveau lectorat ou permettant aux « anciens » de trimbaler partout leurs livres préférés.
Alors oui, rien ne remplacera le papier (je suis la première à l’adorer) mais il faut, pour les éditeurs, songer à tout ce qui peut leur permettre de continuer à exister. Nous autres auteurs dépendons aussi de cela.